Pose de PAC chambre implantables

Le but de cette page est de vous permettre d’avoir les informations concernant votre intervention. Votre cas personnel peut ne pas y être parfaitement représenté. N’hésitez pas à interroger votre praticien pour toute information complémentaire. Ces informations complètent et ne se substituent pas à l’information spécifique qui vous a été délivrée par celui-ci. Cette fiche n’est pas exhaustive en ce qui concerne les risques exceptionnels.

Définition et rôle d’une chambre implantable

Chambre implantableUne chambre implantable, appelée aussi « port-à-cath » (PAC), est un dispositif d’accès vasculaire. C’est un boitier relié à un petite cathéter permettant l’injection intraveineuse de médicaments. Il permet de réaliser des traitements spécifiques nécessitant l’accès à une grande veine de la circulation sanguine (veine cave supérieure). 

Une chambre implantable (PAC) va permettre l’injection de traitements spécifiques , ne pouvant souvent être administrés uniquement cette voie : chimiothérapie anti-cancéreuse, nutrition artificielle, antibiothérapie, etc.

La pose d’un PAC nécessite une intervention chirurgicale simple et de courte durée pour l’implanter.

La pose d'une chambre implantable

Chambre implantable 2L’intervention consiste à placer cathéter dans la veine cave supérieure, relié à un boitier d’injection situé fixé sous la peau au niveau de la poitrine (région pectorale). Elle est réalisée sous aneshésie locale ou générale. Plusieurs accès veineux existent pour placer le cathéter : céphalique, sous-clavier ou jugulaire, par ponction ou par abord direct.

Une fois le cathéter introduit, une petite incision (3 cm) permet de placer le boitier sous la peau. Après vérification du bon fonctionnement du dispositif et contrôle radiologique, les plaies sont refermées et la chambre peut-être utilisée immédiatement en postopératoire.

Le parcours de soins

Consultation

Il est important d’amener en consultation l’ensemble des courriers et des examens réalisés, mêmes anciens.

Pendant la consultation, le chirurgien explique au patient sa pathologie, et les différentes possibilités de traitement. L’ensemble de la stratégie de prise en charge est expliqué en détail : le principe, les risques et complications potentielles d’une intervention sont expliqués également.

Le chirurgien remet au patient les examens préopératoires éventuels à réaliser : prise de sang, consultation anesthésique..

Hospitalisation

La pose d’une chambre implantable est réalisée en ambulatoire.

Intervention chirurgicale

L’intervention dure environ 20 minutes et est au bloc opératoire. Il s’agit d’une intervention dont le taux de complications est très faible. La plaie opératoire est refermée à l’aide d’un fil résorbable puis est protégée par un pansement.

Période postopératoire

Après quelques heures en salle de réveil, le patient est transféré dans sa chambre. Boissons et alimentation sont reprises. Une fois la visite postopératoire réalisée par le chirurgien et le médecin anesthésiste, le patient pris en charge en ambulatoire peut rentrer à domicile, avec un accompagnant.

Lors des premiers jours postopératoires, le patient peut ressentir une gêne au niveau de la zone ce qui est normal. Cette intervention est assez peu douloureuse, et l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale est à l’écoute pour la gestion optimale de la douleur postopératoire.

Retour à domicile et consignes postopératoires

Le patient est autorisé à quitter le service d’hospitalisation après validation par le chirurgien.

En quittant le service, l’infirmière transmettra au patient :

  • les papiers administratifs de sortie,
  • le compte-rendu d’hospitalisation et le compte-rendu opératoire,
  • les modalités d’un traitement antalgique,
  • Un arrêt de travail,
  • Un bon de transport si nécessaire,
  • Un rendez-vous de consultation postopératoire et les consignes à suivre.

Consultation postopératoire

La consultation postopératoire n'est pas indispensable après ce type d'intervention en absence de complication sur la cicatrice.
Au moindre problème postopératoire, il est nécessaire de consulter plus tôt le chirurgien (ou le service des urgences).

Suites opératoires

Elles sont en général très simples.

Risques et complications potentielles

Les risques sont faibles pour une pose de chambre implantable, moins de 5% des cas. Certains risques sont communs à tout acte chirurgical : hémorragie ou infection, plaie d’un organe. En tant que dispositif médical implantable (DMI), le PAC est à risque d'infection durant toute la période d'utilisation.

La cicatrice

La plaie est fermée avec un fil résorbable passant sous la peau (non visible) et un pansement imperméable autorisant la douche qui est autorisée dès le premier jour postopératoire. Il faut limiter la prise de bain durant une quinzaine de jours, jusqu'à cicatrisation cutanée.

Activités

Les activités quotidiennes sont autorisées (marcher, faire ses courses, conduire une voiture, rouler à vélo). Une activité sportive soutenue pourra être reprise environ 1 semaine après l’intervention, de manière progressive. Ensuite, toutes les activités peuvent être réalisées, et mener une vie normale.

Traitement

La chambre implantable est utilisable immédiatement après l’intervention.

Pendant combien de temps

Le PAC peut être gardé aussi longtemps que nécessaire en fonction de la pathologie sous-jacente. Une fois que le PAC n’est plus utile, il est retiré lors d’une très courte intervention sous anesthésie locale, environ 10 minutes.

Liens utiles

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